Comme beaucoup de gens, j'attendais cela avec impatience ! La possibilité de reprendre la moto, aller sur quelques belles routes laissées de côté depuis longtemps.

Une bonne nouvelle pour commencer, je n'ai pas oublié comment on ça marche. En même temps, n'avoir que ça comme moyen de déplacement (hors vélo), ça aide un peu. 🙂

Rendez-vous est donné à 9h pour départ 10 minutes plus tard. Nous sommes un peu en avance et bien évidemment, certains décident de profiter du départ pour vouloir prendre un café. Véto donné, nous partons !

Il n'y a pas grand monde sur les routes, la température idéale, un peu couvert et l'hygrométrie est un peu élevée mais la pluie ne sera pas de la partie et c'est tant mieux. La route jusqu'aux Causses de la Selle est archi connue et n'oppose pas de résistance et se fait à bon rythme. Les gorges de l'Hérault toujours aussi belles et propres incitent à augmenter légèrement le rythme sur la section, seul écart autorisé d'ailleurs. En dehors de cette voiture qui a décidé de couper le virage aveugle...

Sur la route d'Arboras

S'en suit la meilleure partie : Arboras à Saint-Jean-de-Buège. Certains disent que c'est une route à chèvres, d'autres une route technique. Tout ce que je sais, c'est qu'elle est mieux dans l'autre sens et qu'il y a des gravillons et traces d'herbes au milieu. On doit être trois à vraiment l'aimer, dont moi. 😇 Nous commençons à comprendre notre douleur, deux mois de repos intense, ça ne fait pas que du bien. Comme quoi, même les vacances d'été, ce n'est pas aussi reposant qu'un bon confinement !

La route jusqu'à Ganges n'est pas particulièrement intéressante mais les travaux nous obligent à prendre des routes que je ne connaissais pas mais qui offrent un panorama en exclusivité ! (pas de photo disponible)

Dernière grosse section de routes à chèvres techniques pour rejoindre les hauteurs du cirque de Navacelle, où nous pique-niquerons sur la terrasse quatre étoiles du belvédère de la Cascade.

La digestion ne s'est pas faite attendre, accompagnée de la fatigue, conséquence du manque d'endurance, due au confinement. Mais nous allons redresser la barre et organiser les balades typiques suivantes pour se remettre dans le rythme !

Les routes qui suivent continuent de mettre à mal les SSC (Système de Suspension à Cuisses) pour ceux qui, comme moi, n'ont pas d'ESA. Nous atteignons le dernier point de vue que je ne connaissais pas : le Mont Saint Baudille, à côté duquel je suis passé un certain nombre de fois mais ne m'étais jamais arrêté. Et bien j'aurais dû prendre le temps d'y faire reposer les cylindres plus tôt !

La fin de balade est un peu plus aléatoire et reposante, nous emprunterons un bout d'autoroute pour finir, la balade nous ayant vaincu. Heureusement, la suivante est bien entendu déjà en préparation et permettra la progressivité de la reprise !