Transbulgarnian

Oui, le titre est bizarre, mais il regroupe trois sujets, tu vas comprendre, enfin j'espère parce que je suis pas toujours facile à suivre. 😉

Après m'être fait voir chez les Grecs et m'être rapproché des Dieux, direction la Bulgarie. Je n'avais pas prévu grand chose à voir, la plupart des choses se situent à l'est du pays et je n'ai pas trop le temps ou l'envie en plus d'une météo plutôt incertaine. Je vais donc faire tout droit jusqu'à Sofia. Enfin, tout droit, pas trop, petit détour par la Macédoine. Ainsi en une journée j'aurais passé deux frontières, perdu puis regagné une heure : la Macédoine n'est pas sur le même fuseau horaire que la Grèce et la Bulgarie. 🙂

À la frontière cette fois on me demande la carte verte pour la première fois et la douanière bulgare me demande où je vais : "Sofia", "What is your final destination?", heeuuu... "France?" 🤔 à priori ça lui a convenu puisque je suis passé... Ou mes yeux lui on plu, j'ai encore dû enlever le casque, je sais pas.

La route jusqu'à Sofia n'est pas très marrante mais il y a un point d'intérêt : le monastère de Rila, que j'irai voir le lendemain matin, le parking à 2,5€, tarif voiture c'est non. L'entrée dans le monastère est gratuit et il y a un peu de place gratuite avant d'arriver donc... Il est classé à l'UNESCO, personnellement je trouve pas qu'il casse trois pattes à un canard mais l'environnement et la route pour y accéder son classes. Comme j'ai également plein de temps avant d'aller à Sofia, j'ai vu sur la route les pyramides de Stob, des cailloux suspendus sur une montagne visiblement très sensible à l'érosion.

Sofia est une grande ville mais la conduite s'y passe bien j'ai trouvé. J'y suis resté un jour de trop mais bon, j'étais moyennement serein sur la météo à venir. J'en ai profité pour voir quelques trucs jolis : son GRAND parc, le palais national de la culture et sa fontaine, ses parterre de fleurs, des sculptures... Il y a de quoi se faire mal aux jambes.

Puis vient l'heure de partir et de franchir une nouvelle frontière : vers la Roumanie ! Direction le nord ouest, je passerais par le pont de Calafat-Vidin, que j'espérais prendre au drone mais vu le vent, si je ne veux pas aller le chercher en Ukraine, je dois passer mon tour. La musique en fond pour l'occasion, ça chatouille les oreilles. 😉 En attendant, je t'explique : la route pour atteindre Vidin côté bulgare est monotone mais il y a un peu de relief. À Vidin il y a un petit fort sur la rive droite du Danube, visitable mais je ferais l'impasse aussi, flemme. 😛 Et le poste frontière se trouve de l'autre côté du pont, après avoir remonté une file de camion impressionnante je comprends pourquoi : ils mettent un peu leur vie pour enregistrer et vérifier les passages, véhicules légers compris. Mais ça se passe sans encombre et le pont que je pensais payant est gratuit pour les motos, bonne nouvelle. Je continuerai jusqu'à Craiova en serrant les fesses (cf les photos) en serpentant plus ou moins entre les champs. C'est assez impressionnant d'ailleurs de passer d'un endroit un peu vallonné à une zone complètement plate digne des états-unis. Le goudron est neuf et de bonne qualité, ça aussi ça change. Avec le vent, je ne dormirais pas dehors et je trouverais un hôtel bien trop cher pour ce qu'il est avec les blattes dans la salle de bain, ça rappelle le dehors au moins... 😬

Le lendemain j'irais jusqu'à Horezu, attendre deux jours que la pluie passe. Je passerais par la mythique DN67C alias Transalpina ! Elle est encore fermée, mais l'aperçu envoie déjà du pâté. Bon, je manquerais de me faire manger par deux chiens en montant, mais arrivé à la neige... Pfiou ! La vue de folie ! Dommage pour cette langue de neige parce que d'après le drone, au dessus ça avait l'air de passer jusqu'au col. Je profiterai ensuite d'arriver tôt pour faire un aller-retour jusqu'à Curtea de Argeș pour voir le monastère, la légende raconte que le maçon y a emmuré sa femme vivante, en sacrifice pour faire tenir l'édifice qui ne cessait de s'écrouler.

Et le petit cliffhanger de d'habitude pour la Transfăgărășan de la prochaine fois. Je sais que tu m'aimes bien en vrai. 😉
PS : Merci à la collègue de m'avoir envoyé les trucs à voir que je n'avais pas noté et surtout les plats à essayer ! 😀