La première phrase de l’article précédent n’a jamais été aussi vraie que ces derniers mois. On met plus de temps à se relever des liens cassés que d’une petite glissade à moto par contre.
Il est donc temps de refaire des choses que j’aime et dont j’ai envie, voire de nouvelles ! On va se relever tranquillement avec un petit tour des Alpes en passant par la côte. L’idée de départ était plutôt à l’opposé : dans les Pyrénées avec une tente, un sac de couchage, trois affaires, un road avec les principaux endroits par où passer. Là, on est dans les Alpes, une grande quantité de points où prendre des photos, s’arrêter pour trouver à manger, de l’essence, un truc au millimètre, mais toujours trois affaires, une tente et un sac de couchage. Un truc qui me ressemble en fait…
Comment on en arrive là ?
Et bien c’est simple. Tout d’abord, en jettant un œil à Google Maps, on s’apperçoit que les Alpes, c’est quand même vachement plus grand que les Pyrénnées, donc vachement plus de virages et de paysages de malades ! Ensuite, venant des Rhône-Alpes, objectivement c’est la plus belle région de France. Enfin, ça fait un moment que je vois passer plein de photos de ces cols et que je me dis qu’il faudrait que j’aille voir en vrai à quoi ça ressemble !
Mais comment tracer un road entre Montpellier et là bas tout en faisant en sorte qu’il soit le moins autoroutier possible et avec le moins de ligne droite possible ? Pas évident… En particulier entre Montpellier et Marseille. Je n’ai jamais fait non plus la Côte d’Azur, c’était l’occasion, même s’il manquera pas mal d’endroits au palmarès.
J’ai pris ma carte et j’ai regardé les routes qui me paraissaient le plus tourner pour rallier les pieds des Alpes. J’aurai voulu passer vraiment le long de la côte mais le passage par les villes me paraissait moyennement intéressant. J’ai donc opté pour l’arrière pays tout en gardant un œil sur la mer.
Détour par le Col de l’Espigoulier le premier jour, passage obligatoire par la Route des Crêtes, on évite Toulon en passant par les terres et on regagne la côte jusqu’à Saint Tropez . À partir de là, saut dans l’inconnu et début de mon aventure.
J’ai néamoins regardé dans quelques bouquins, ce que proposais Maps et les points qu’un copain m’a transmis pour marquer quelques points d’intérêts où s’arrêter. Mais je vais tout de même essayer de me laisser porter le plus possible si quelque chose m’attire l’œil, j’irai y faire un tour plutôt que de me dire “ce n’est pas le road !”.
Ça va me permettre de me sortir de ma zone de confort et que ça va être bien !
Départ mi-septembre, pour une semaine ! 🏍