Nous allons entamer la journée la plus longue en terme de kilomètres en Croatie. Le petit déjeuner sera express cette fois-ci, à côté du restaurant où nous avons mangé la veille. Nous en profitons pour faire quelques courses pour le midi.
Premier arrêt de visite : le parc de Krka, qui donne un avant goût de la journée de demain. Il s’agit d’une succession de 17 cascades pour un dénivelé total de 46m. Une navette permet de se rendre jusqu’en bas pour profiter des points de vue. Il y a également possibilité de se promener tout le long mais ce n’est pas l’objet de la visite cette fois.
Nous poursuivons notre route direction Zadar. Nous mangerons sur les orgues marines, qui produisent un son hors du commun, la mer était plutôt calme et nous n’avons eu qu’un échantillon du son produit. Nous ne prendrons pas plus de temps pour visiter la ville, la chaleur et la digestion ayant eu raison de nous. De plus, il reste encore beaucoup de kilomètres sont à parcourir.
Nous décidons d’aller nous perdre en traversant Nin puis nous reviendrons légèrement en arrière pour éviter la presqu’île de Pag. Une fois notre route retrouvée, les choses sérieuses commencent. La route côtière se dresse devant nous : 60km de virages qui longent la mer Adriatique pour atteindre Karlobag, notre bifurcation. En face nous pouvons voir la presqu’île de Pag et le soleil dans un coin qui éclaire le tout parfaitement. Un pur régal pour les pneus et pour les yeux ! Encore une fois, il est compliqué d’allier photos et plaisir de conduite alors on fait des compromis, on s’arrête au milieu pour une nouvelle bière.
Nous repartons pour bifurquer à Karlobag, direction la montagne et les lacs de Plitvice dont la visite est prévue le lendemain. La route est à nouveau bien tournante et propre, le paysage qui surplombe la mer est de plus en plus radieux jusqu’à arriver au sommet pour un panorama à couper le souffle !
La suite du road, pour atteindre Smoljanac, notre destination finale, est un peu moins intéressante et surtout plus fraîche. Les paysages reste néanmoins très beaux et dépaysants. On remarque également la différence entre la côte et l’arrière pays : la première est très touristique et quasi neuve, l’autre plus agricole, les maisons sont d’époque et une bonne partie des villages traversés gardent les marques de la guerre.
Nous logerons à la Maison Mirjana, au milieu de nulle part où seuls le moteur des motos au petit matin brusquera les oreilles. Je plaide coupable mais il fallait bien prendre quelques photos ! 😛 Pour le repas, notre hôte nous recommandera le restaurant Deganija un peu plus loin sur la route principale qui restera comme un des meilleurs repas du voyage.