Dernier jour en Croatie dont nous allons profiter, derniers kilomètres qui nous mèneront en Slovénie. Cette journée sentira déjà la fin des vacances et une certaine fatigue se fera ressentir. La sortie de Rijeka est plutôt tumultueuse, il s’agit d’une ville plutôt industrielle, construite sur la montagne et donne directement sur la mer. De nombreux bâtiments, hors églises, portent toujours les impacts de balles. Ils sont également bien sale de pollution, on pourrait se croire dans les années 40, quelque chose comme ça… Nous finissons par nous extirper et entamons une partie plus intéressante, plus boisée et plus humide aussi : le parc naturel de Učka.

Enfilage des combinaisons

Nous enfilons les combinaisons sur la montée, nous les quitteront un peu plus tard en direction de Pazin pour de l’essence et quelques courses puis Rovinj. Nous visiterons un peu Rovinj et y prendrons un café. Ainsi qu’une douche rapide. En remontant vers le nord, nous nous arrêterons non loin de Medaki, sur la route principale. Un panorama du Fjord Limski nous attendait pour nous tout seul ! Il a même été aménagé pour nous : une tour a été érigée afin de pouvoir en profiter pleinement !

Fjord Limski... Avec une envie pressante

Les points suivants seront esquivés et nous irons au plus court jusqu’à Poreč. Il s’agit d’une ville touristique. Nous y avons donc fait… Les touristes et dépensé nos derniers kuna en mug, verre à liqueur, cartes postales, autocollants pour moto et autres. Nous n’avons pas oublié de manger ni boire, s’il est utile d’encore le préciser !

Pause à Poreč

Une fois les top cases et valises définitivement pleins, nous reprenons les motos pour rallier Portorož en Slovénie. Nous remarquons que la douane est un peu plus stricte que celle située entre l’Espagne et la France… On nous aura demandé les papiers à chacun d’entre nous. Je tente de passer, l’agent ne me demandant pas explicitement de m’arrêter en dehors de notre échange de regard. Heureusement, il ne disposait pas de herse et en dehors d’une petite réprimande d’incompréhension (et incompréhensible, je ne parle ni slovène ni croate), tout se passe relativement bien. Je lui fait apercevoir ma carte d’identité : il a à peine dû voir ma photo.

Nous finissons notre route tout juste avant la pluie à l’hôtel Maestral Residence, que je recommanderais plus pour sa situation géographique que pour sa gastronomie ou sa literie.

Nous irons visiter un peu Piran le soir et y mangerons. C’est une ville uniquement piétonne, située à 2,1km, 26 minutes à pieds pour l’aller, tout en descente, nous anticipons déjà le retour. Une fois de plus, nous y mangerons bien (le fameux burger). Le retour sera plus chaotique en tentant de suivre les indications données par la réception de l’hôtel quelques heures plus tôt.

Tout se termine bien et nous profitons de notre dernière nuit avant d’attaquer la partie la plus difficile du périple : la traversée de l’Italie par l’autoroute. Moment passionnant.