Après avoir patienté dans 9m² que les copains veuillent bien se montrer, nous montons dans le bateau à Hirtshals direction l'Islande, par les îles Féroé. 48h de traversée, un arrêt aux îles Féroé, un fuseau horaire et une heure de moins à cause du décalage d'heure d'été que l'Islande n'applique pas, nous débarquons à Seyðisfjörður sous le soleil. (Je mettrais les noms locaux, mais ne compte pas sur moi pour la prononciation 😉) Nous prenons un café et une viennoiserie à la descente du bateau : 9,5€ et ce n'est pas le tarif touriste, ça annonce la couleur. Je savais que ça allait être cher, mais là, j'étais pas prêt ! 😱

Quelques courses et nous partons sur la route 94, où nous devons nous arrêter 2km plus loin pour la première photo : une chute d'eau, comme il y en a partout tout autour, mais celle-ci est accessible et photogénique. Nous continuons de monter jusqu'à environ 600m d'altitude où la neige n'a pas l'air de fondre, à peine 5km de faits et nous voilà déjà dépaysés ! La route continue de serpenter pour rejoindre la route numéro 1 : la ring road, la seule route ouverte toute l'année en Islande. Elle fait le tour de l'île en passant tout de même par tout un tas de jolis endroits. D'un autre côté, il faut vraiment le vouloir ici pour ne pas passer par de jolis endroits.

Nous bifurquons à droite sur la 917 après un pont, cette route se transforme rapidement en gravel road, notre première. Elle longe la côte jusqu'au bout puis monte directement dans la montagne : pente à 15%, panneau qui te dit de faire attention, il n'y a pas de barrière de sécurité, si tu tombes c'est pour ta pomme et c'est très bien comme ça si tu veux mon avis. Le panorama d'un côté comme de l'autre est impressionnant et les points de vue nous obligent à nous arrêter tous les 200m. D'habitude en 200m la vue change un peu, la couleur éventuellement. Là non, tu refais tout le tableau !

Ce n'est que notre première journée et on en prend déjà plein les yeux, la température est pile ce qu'il faut et le soleil est au rendez-vous. En redescendant nous longeons à nouveau la côte et nous trouvons un point de vue accessible à pied. Je ne l'ai pas encore précisé, mais s'il n'y a pas de chemin de balisé, il ne faut pas s'y aventurer. Non seulement ça peut être risqué, mais en plus et surtout la nature ici est très fragile et recouvrir les traces aussi petites soient elles va prendre un temps fou !

Nous finissons notre première petite journée à notre hébergement proche de Vopnafjörður, avec une vue imprenable, au frais mais au soleil.