Pour ce quatrième jour, nous avions quelques prémices la veille lorsque nous avons vu le soleil sortir. Cette journée aura été une réussite et en avons bien profité ! Il s'agit probablement du meilleur jour que nous aurons. Le road déjà prêt nous partons direction Villapuzu au sud, par la SS125, à ne pas confondre avec la ex SS125, nettement plus bucolique pour en avoir emprunté quelques morceaux, elle y est préférable.

Une fois passé, nous remontons vers le nord ouest par la SS387 qui longe la rivière tout en nous indiquant, sans s'en douter, qu'il s'agit en fait de l'échauffement. Malheureusement, l'idée de créer des emplacements où il est possible de s'arrêter prendre une photo ou deux n'a pas été retenue lors de la réalisation du cahier des charges de cette route... Les souvenirs ne seront pas partagés. Nous continuons sur cette route jusqu'à rejoindre la SP115, qui en terme de paysages s'améliore encore un peu. Nous franchirons un petit lac dont certains paysages nous feront penser au trou de Bozouls par la SP118 et atteindrons ensuite Laconi, à mi parcours.

Si jusqu'ici les kilomètres sont vite passés et sans intérêt majeur, sur la SS128, SP8, SS198, pas le temps de s'endormir, nous suivrons les virages tout le long sans marquer beaucoup de pauses. En effet, il n'y a pas beaucoup de villages et encore moins de bar qui appellent à s'arrêter. Malgré tout, la route vaut le détour ! Tout le long on peut voir les villages que l'on s'apprête à traverser, accrochés à flanc de montagne avec la voie ferrée que l'on suit quasiment tout le long, les maisons de diverses couleurs, nous pouvons même voir la route que nous allons emprunter alors que nous sommes encore de l'autre côté de la vallée. Malheureusement encore, il y a encore peu ou pas d'espaces pour prendre les photos, il ne faut d'ailleurs pas louper les quelques uns présents qui sont en plus un peu difficile à repérer. Nous sortirons quelques fois de notre itinéraire pour aller à la découverte d'une Nurraghe, celle de Nuraxi, proche de Seulo. Malheureusement chacun des chemin y menant est soit un peu trop boueux pour l'atteindre, soit un peu trop loin à pied, je n'aurai réussi qu'à prendre le portail d'accès en photo malgré la petite section offroad.

La suite est extraordinaire autant par la route que les paysages que l'on peut apercevoir par intermittence entre les arbres. On voit que l'automne est bien là grâce aux feuilles au sol, la route étant tantôt dans les sous bois, tantôt plutôt montagneuse, la Sardaigne a l'air bien plus variée en terme de paysages que la Corse mais également plus humide à en juger la végétation. Nous atteignons Gairo, un village abandonné suite à un glissement de terrain provoqué par de grandes crues dans les années 50, le paysage est en tout cas magnifique.

Panorama de Gairo depuis le versant opposé

Nous poursuivons notre route vers Lanusei, la route a une vue imprenable jusqu'à la mer, sur la ville et des montagnes en granit rouge, qui une fois encore ne peuvent être immortalisés mais c'était sans compter sur la chance de trouver une place avec LA vue imprenable sur la ville, les montagnes et la mer en même temps pour clôturer cette belle balade !

Panorama depuis le point de vue de Lanusei. La ville sur la gauche, accrochée à la montagne, quelques montagnes tout au fond de l'arrière plan et on aperçoit la mer sur la droite au loin.
Panorama depuis LE point de vue de Lanusei