Ce périple en direction de la Sardaigne auraient dû avoir lieu 6 mois plus tôt, fin avril, mais un ultime confinement nous a obligé à reporter la date... Seule la première semaine de novembre correspondait, la météo s'est évidemment elle aussi adaptée.
Départ et mouillage
Nous partons de Montpellier vers 13h avec Will, direction Toulon par la Camargue, en pleine alerte orange pluie inondation. Le ciel, gris foncé, a tenu jusqu'aux environs d'Arles où la combinaison a été de mise et j'ai pu faire le malin avec mon gore-tex... 30 minutes, temps au bout duquel la pluie est passée par les fermetures éclair de la veste ou remontée par les manches.
La traversée sous Marseille est absolument magnifique (ironie) en passant par le Castellet. C'est bien la première fois que j'emprunte cette route avec une météo aussi... particulière. L'arrivée à Toulon est classique, nous faisons trois courses avant de monter sur le bateau deux heures plus tard pour éviter les tarifs prohibitifs. Heureusement, nous aurons pu attendre abrités de la pluie avant d'embarquer. La traversée s'est faite sans encombre, après avoir récupéré la clé de la chambre. La météo ne s'améliorant pas, la traversée sera agîtée (orthgraphe volontairement modifiée) et la distribution de sac ne se fera pas trop attendre. Cependant les vagues, pour s'endormir, je trouve ça vraiment bien ! 😴
Arrivage et mouillage
Le débarquement à Porto Torres a été rude, la pluie battante dès la sortie du bateau est bien moins accueillante que celle que nous avions eu au débarquement en Norvège. Ça annonce la couleur. Toujours en train de faire le malin avec mon goretex, qui a eu le temps de sécher dans la nuit, cette fois-ci aura tenu 20 minutes. Nous enchaînons la première moitié de notre route d'une traite et nous arrêtons sous un pont pour récupérer un peu. Bien imbibés mais encore gérable, faisant toujours la bourrique et sans cerveau pour mettre au moins la veste de pluie que j'avais, la seconde moitié de trajet s'annonce moins agréable que la précédente. Nous filons vers Nuoro en passant par une des plus belles routes de Sardaigne entre Tempio Pausania et Oschiri, nous nous contenterons d'imaginer pour le moment et refaisons une pause pendant laquelle les connexion neuronnales fonctionnent enfin et j'enfile la veste de pluie qui m'aidera bien à terminer.
Presque arrivés, la pluie se calme plus ou moins en arrivant. Notre hôte de Bari Sardo, Floriana, nous attendait sur le pas de la porte et nous fait faire immédiatement le tour du propriétaire. Un appartement indépendant avec tout le nécessaire pour deux à quatre personnes, il n'y a plus qu'à s'installer et faire tout sécher, après 400km de pluie, c'était largement mérité ! Un poêle à gaz en place, un sèche cheveux désormais indispensable sur la liste de choses à emporter, toutes les affaires seront opérationnelles pour le lendemain en deux heures. Nous avons le temps maintenant, nous sommes au sec.